mercredi 29 août 2012

Lutte Mongole



C'est le sport roi des naadams. Après la danse de l'aigle pour se présenter au public et aux juges, les lutteurs se confrontent. Ils s'empoignent, tirent, poussent, soulèvent. Ils simulent un instant de faiblesse puis ré-attaquent ou restent immobiles dans une étreinte serrée. Toutes les prises sont autorisées, toutes les feintes sont valables pour déséquilibrer leur adversaire. Dégagement des mains de l'adversaire, balayage des pieds, projection circulaire, la force brute s'allie à sens subtil des appuis. Dès que l'un d'entre eux vacille, l'autre en profite et le jette dans le sens de son déséquilibre. Souvent c'est la chute, parfois c'est une reprise audacieuse et le combat continue. Tête contre tête, les doigts qui s'enracinent dans les vêtements de l'autre ou qui agrippent la ceinture d'une poigne de fer. Puis c'est une explosion d'énergie, un pied qui dérape et qui condamne l'un des lutteurs. La faute ne pardonne pas. Le duo s'écrase dans la poussière, et en dessous, les deux épaules au sol, le perdant s'avoue vaincu.

Il se relève, passe sous le bras droit du vainqueur en signe de soumission. Celui qui vient de gagner fait un petit tour de piste en reprenant la danse de l'aigle.



Vous aimez ce que je fais ? Alors partagez-le, et montrez le à vos amis, nous autres artistes vivons de la diffusion de nos œuvres !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire